Archives par mot-clé : histoire moderne

Appel à articles – «Travail et Balkans», numéro spécial de la revue Études Balkaniques

Date limite pour soumettre une proposition : 18 avril 2025

Le volume Travail et Balkans est prévu pour publication au second semestre de l’année 2026. La revue n’est désormais disponible qu’en impression à la demande et est référencée sur la plateforme «CAIRN». https://shs.cairn.info/revue-etudes-balkaniques-cahiers-pierre-belon?lang=fr&tab=apercu. De plus, la revue est évaluée par un comité de lecture (peer review). Les directeurs de ce volume sont et Antonis Nasis, doctorant en histoire au CETOBaC (antonios.nasis[at]gmail.com) et Christos Andrianopoulos, docteur en histoire et membre du CRH de l’EHESS (andriano.paris10[at]gmail.com )

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Appel à articles – Revue Histoire, Médecine, Santé : “Éprouver son corps, éprouver son âme”

Date limite pour soumettre une proposition : 16 mai 2025 [prolongation]

La revue semestrielle Histoire, médecine et santé lance un appel à contributions pour son second numéro de l’année 2026. Il sera consacré à un dossier thématique intitulé « éprouver son corps, éprouver son âme » dans une perspective sociale et culturelle, en adéquation avec les orientations scientifiques de la revue.

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Appel à communications – Atelier doctoral “La mesure de l’île: savoirs, administrations, populations”

Lieu : Réthymnon (Grèce)

Date : 13-17 octobre 2025

Date limite pour soumettre une proposition : 12 mai 2025


Depuis son lancement en février 2022, le programme « Gouverner les îles » s’est imposé comme un collectif de recherche particulièrement dynamique dans le champ des études insulaires et maritimes, avec à son actif de nombreux partenariats scientifiques européens et internationaux (France, Italie, Argentine, Espagne, Slovénie, Algérie). Outre l’organisation de plusieurs manifestations scientifiques (séminaire pluriannuel, colloques, journées d’étude, ateliers), il s’investit activement dans la formation doctorale : en février 2023, douze doctorant.e.s en histoire, géographie et science politique ont ainsi participé à un premier atelier doctoral organisé à l’École française de Rome, et consacré aux « Pratiques d’enquête en terrain insulaire et maritime (XVIe-XXIe siècles) » (https://gouviles.hypotheses.org/1250).


Fort de cette expérience, le programme organisera du 13 au 17 octobre 2025 un second atelier, en partenariat avec l’École française d’Athènes, l’Université de Crète et l’Institut d’Études Méditerranéennes (IMS-FORTH). Intitulé « La mesure de l’île : savoirs, administrations, populations (époques moderne et contemporaine) », il entend rassembler des doctorant.e.s étudiant des configurations insulaires passées et actuelles avec les outils et les méthodes des différentes sciences humaines et sociales. L’objet de cet atelier est double : 1) donner à lire et mettre à la discussion la recherche « en train de se faire », à travers une focale sur les sources de l’enquête et leur(s) usage(s) ; 2) interroger les ressources et les limites des différents dialogues disciplinaires qui peuvent se nouer autour de l’île comme objet et comme terrain d’enquête.

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Appels à communication – Journée d’études de l’IHMC : “Échanges et mobilités aux époques moderne et contemporaine : limites, résistances et adaptations”

Lieu : université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Date : 4 juin 2025

Date limite pour soumettre une proposition : 28 avril 2025

Dans une actualité où les politiques migratoires se durcissent et où l’accès à l’information scientifique fait l’objet d’une remise en question inédite, les notions d’échange et de mobilité demeurent des outils de réflexion pertinents face au repli communautaire et aux tentations nationalistes.

Les échanges et les mobilités ont fait l’objet depuis plusieurs décennies de travaux nombreux dans les sciences sociales, renouvelant les méthodologies et les approches de la recherche historique. Certaines études récentes soulignent la complexité des échanges qui ne suivent pas des schémas linéaires. C’est pourquoi la journée d’étude souhaite opérer un déplacement de regard et pointer les entraves, les résistances, les formes de parasitage qui façonnent les dynamiques entre les personnes, les objets, les savoirs, et les techniques.

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Contrat postdoctoral de l’ANR Disprel en histoire religieuse ou histoire sociale du religieux

n contrat postdoctoral d’une durée de trois ans est à pourvoir à l’ École française de Rome (Italie), dans le cadre de l’ANR Disprel – “Dispenser. De la flexibilité dans les normativités religieuses des société européennes (Moyen Âge – XXe siècle)”.  

L’annonce complète est publiée sur le site de l’ École française de Rome : Appel_a_candidature_ANRDispRel.pdf

Date limite de candidature : 28 avril 2025 à 12h, heure de Paris

Date de prise de fonction : 1er septembre 2025

Prix Margaret Maruani – Bourses de recherche de la Ville de Paris pour les études de Genre

Paris encourage la recherche universitaire sur les études de Genre. Chaque année, elle lance une bourse pour soutenir les jeunes chercheurs. Cette année, les projets peuvent être déposés jusqu’au mardi 29 avril 2025 à 12h.

Les bourses sont dotées de 20 000 €, 10 000 € pour chacun des deux lauréats. Elles marquent la volonté et l’intérêt renouvelées de la Ville de Paris pour que les études de genre s’affirment comme un sujet de recherche fondamental dans le milieu universitaire, quelles que soient les disciplines concernées.

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Appel à communication – DHNord 2025 : colloque “Valoriser les données de recherche en humanités numériques : enjeux, pratiques, perspectives”

Lieu : université de Lille

Date : 12-14 novembre 2025

Date limite pour proposer une communication : 2 mai 2025

Organisé par la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société (UAR 3185), en partenariat avec le Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN), DHNord 2025 se tiendra les 12, 13 et 14 novembre 2025 à Lille, en présentiel et en ligne via Zoom.

Depuis 2014, le colloque international DHNord propose un espace de réflexion sur les pratiques et évolutions des humanités numériques dans l’enseignement supérieur et la recherche, en incluant le monde des bibliothèques, des archives et des musées. Alors que la science ouverte est encouragée par les pouvoirs publics, l’édition 2025 de DHNord sera consacrée aux enjeux de production, de valorisation et de mise à disposition des données de recherche, en mettant l’accent sur les phases finales de leur cycle de vie. L’objectif est d’examiner comment les humanités numériques abordent les problématiques liées à la curation, la pérennisation et la valorisation des données de recherche dans un contexte de transformation des pratiques scientifiques et de diversification des usages.

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Prix de la Fondation Ferrer – histoire des arts décoratifs

Date limite de candidature : 4 mai 2025

À PROPOS
Née d’une passion partagée pour les arts décoratifs français du XVIIIe siècle, la Fondation Ferrer (Lausanne, Suisse) s’attache à promouvoir ce patrimoine artistique et culturel en soutenant ou initiant des projets de recherche, d’édition, de restauration et d’exposition. Son soutien bénéficie en premier lieu aux étudiants et jeunes professionnels engagés dans des recherches inédites destinées à être publiées, lesquels pourront être gratifiés d’un prix, accompagnés dans leur projet d’édition et accéder à un centre de documentation spécialisé dans les arts décoratifs européens (XVIIe-XIXe siècle). La Fondation Ferrer a par ailleurs la faculté de s’associer à tout autre projet de valorisation de cette production artistique et culturelle, qu’il soit porté par une entité publique ou privée dès lors que sa vocation pédagogique ou patrimoniale est avérée.

PRIX DE LA FONDATION
La Fondation Ferrer décerne un prix annuel récompensant un travail de recherche inédit portant sur les arts décoratifs français du XVIIe au XIXe siècle, et destiné à être publié en langue française. Le manuscrit en question – thèse de doctorat ou équivalent – doit apporter un regard nouveau sur un ou plusieurs domaines des arts décoratifs français et renouveler les connaissances en la matière. Les dossiers de candidature ne peuvent être soumis plus de deux fois. Un jury de spécialistes spécialement constitué est chargé d’en apprécier la valeur et de sélectionner le lauréat du prix. Doté de 20 000 euros, le Prix de la Fondation Ferrer est conditionné à la présentation d’un contrat d’édition, dans un délai d’un an après la désignation du lauréat. Cette initiative vise à soutenir les études contribuant à l’approfondissement du savoir portant sur les arts décoratifs, d’en maintenir l’intérêt auprès des jeunes générations et de soutenir les chercheurs les plus prometteurs. Le lauréat se verra remettre son prix lors d’une cérémonie officielle à l’automne 2025.

CANDIDATURE

Les candidats au Prix de la Fondation Ferrer devront constituer un dossier comprenant :

  • Une lettre de candidature présentant le travail et le projet de publication (2 pages max.) ;
  • La copie d’un document d’identité (carte d’identité, passeport) ;
  • Un curriculum vitae du candidat incluant la liste des publications ;
  • Le rapport de soutenance du jury, le cas échéant ;
  • Le manuscrit dans son intégralité.

N.B. : les lettres de recommandation ne sont pas admises.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 4 mai 2025 en version électronique (unseul fichier, format .pdf) à mc@fondation-ferrer.ch ET en version papier à l’adresse suivante :

Fondation Ferrerc/o Piaget & CieAvenue Mon-Repos 141005 LausanneSuisse

N.B. : aucun dossier reçu « hors format » ou « hors délai » ne sera pris en considération.

COMPOSITION DU JURY

  • Daniel Alcouffe, conservateur général honoraire du patrimoine, ancien directeur dudépartement des objets d’art du Louvre
  • Mathieu Caron, directeur de la Fondation Ferrer, docteur en histoire de l’art
  • Anne Dion-Tenenbaum, conservateur en chef du patrimoine, département des objets d’artdu Louvre
  • Rossella Froissart-Pezone, directrice d’études à l’EPHE-PSL, Paris
  • Alexandre Pradère, expert en mobilier français
  • Bertrand du Vignaud, conseiller de la Fondation Evergète et de Dassault Histoire et Patrimoine
  • Jean Vittet, conservateur en chef du patrimoine, château de Fontainebleau

Appel à articles – Revue d’histoire sociale : “Les usages scientifiques du peuple”

Date de remise des articles : 15 juin 2025

n° 2 de la Revue d’histoire sociale

Les usages scientifiques du peuple

Il y a plus de dix ans déjà, le philosophe Étienne Balibar estimait que la notion de peuple et ses usages constituaient « un sujet qu’on pourrait croire labouré en tous sens » [Balibar, 2013]. La thématique était cependant revenue sur le devant de la scène après la vague révolutionnaire du « Printemps arabe », comme le révéla la succession de publications scientifiques qui lui ont été  consacrées dans les années 2010 [Berns et Carré, 2013 ; Moreau, 2015 ; Goin et Provenzano, 2016 et 2017]. Quelques années plus tôt, un imposant dossier de la revue Hermès évoquait pourtant un « temps d’éclipse » en constatant : « le mot ‘peuple’ ne se monnaie plus guère dans la communication politique ou médiatique ordinaire » [Durand et Lits, 2005].
Après les mouvements protestataires postérieurs à la crise financière de 2007-2008 (jusqu’aux « Gilets jaunes » en France), l’affirmation politique de courants désignés comme «populistes » et la globalisation d’une culture « populaire » ou « de masse » ont durablement ancré la catégorie de « peuple » et tous ses dérivés dans le débat public et la recherche, à l’échelle internationale. Nul besoin, aujourd’hui, de déconstruire des notions qui l’ont déjà été depuis longtemps [Bourdieu, 1983 et 1987 ; Grignon et Passeron, 1989 ; Badiou et al., 2013 ; Bras, 2018], jusqu’à considérer le « peuple » ou le « populisme » comme  « introuvables » [Rosanvallon, 1998 ; Rancière, 2013], voire à postuler une « adémie » (absence de peuple) au fondement de l’État moderne [Agamben, 2015]. Il est évident que le « peuple » est une construction sociale, produite par des acteurs aux intérêts divergents [Cohen, 2010], et qu’à ce titre le « peuple » est toujours à réinventer [Cohen, 2019].
Malgré sa plasticité, la catégorie continue à irriguer la recherche, au-delà de la vogue éditoriale des « histoires populaires » initiée par les travaux d’Howard Zinn [Zinn, 2002 ; Conner, 2011 ; Harman, 2015 ; Zancarini-Fournel, 2016 ; Noiriel, 2019 ; Tran, 2023], qui a elle-même fait l’objet d’une réflexion collective [Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2020]. Plusieurs thèses ou publications récentes montrent que le « peuple » est toujours au cœur des réflexions, sous une forme ou une autre, qu’il s’agisse de droit [Fernandez Andujar, 2024 ; Megahed, 2024], de science politique [Cucchetti, Dézé et Reungoat, 2021 ; Benedetti et Dupuy, 2023], d’histoire ancienne [Bernini, 2023], médiévale [Gauvard, 2024], moderne [Boulant, 2023] ou contemporaine [Pereira, 2023 ; Safronova, 2023 ; Tartakowsky, 2024], avec un questionnement particulier en matière d’histoire de l’éducation [Christen et Besse, 2017 ; Cabanel, 2023 ; Christen, 2023]. La notion fait même l’objet de renouvellements ou de prolongements audacieux. Le sociologue Abdou Maliqalim Simone, par exemple, a forgé le concept de « peuple comme infrastructure » (people as infrastructure), pour analyser la manière dont les réseaux interpersonnels pallient certaines déficiences techniques à Johannesburg [Simone, 2004]. Les études sur le métissage ont, quant à elle, suscité des travaux concernant le processus d’accession au « statut de peuple » (peoplehood) [Adese et Andersen, 2021], tandis les études sur le genre s’efforcent d’intégrer à l’analyse les catégories de « peuple » et de « populaire »  [Conway, 2021 ; Brugère et Le Blanc, 2022]. Loin des campus et des centres de recherche occidentaux, le gouvernement chinois promeut, quant à lui, le concept de politique « orientée vers le peuple » (people oriented), qui trouve un écho dans les sciences humaines et sociales [Chen, Gong, Lu et Ye, 2019]. D’une façon générale, les travaux de sciences sociales interrogeant les catégories de « peuple » ou de « population » percolent jusque dans le champ politique – il n’est qu’à voir la fortune politique du « populisme de gauche » tel qu’envisagé par Chantal Mouffe [Mouffe, 2018 ; Cevera-Marzal, 2021].
L’importance de la production scientifique actuelle mobilisant les catégories de « peuple », «populaire » et « populisme » justifie un retour réflexif sur la manière dont elles sont utilisées par les historiennes et les historiens. Comment peut-on parler de « peuple » sans tomber dans les écueils de l’essentialisme ou du nominalisme ? Comment saisir une réalité sociale au-delà des discours véhiculés par les sources ? Quelle valeur heuristique conservent la notion de « peuple » et ses dérivés en histoire sociale ?
Ce dossier de la Revue d’histoire sociale accueillera des articles interrogeant l’utilisation de la catégorie de « peuple » et de ses dérivés dans des travaux d’histoire portant sur toutes les périodes, quel que soit le type de « peuple » considéré – qu’il s’agisse d’une acception socialement restrictive (au sens de « classes populaires ») ou d’approches plus larges s’étendant aux « populations ». Ne seront retenus que les articles comportant une réflexion historiographique et/ou épistémologique.

Date de remise des articles : 15 juin 2025

Articles à envoyer à : Dominique Pinsolle (Dominique.Pinsolle@u-bordeaux-montaigne.fr), David Hamelin (david.hamelin@le-centre.pro) et Jérôme Lamy (jerome.lamy@laposte.net)

Appel à communication — JE “Entreprendre dans les arts et les sciences en provinces (fin XVIIe- début XXe siècles) : pratiques, réseaux, acteurs”

Date : 14 novembre 2025

Lieu : université de Lille

Date limite pour soumettre une proposition : 25 avril 2025

De prime abord, croiser l’histoire des sciences et celle des arts peut sembler surprenant pour notre regard contemporain. Pourtant, jusqu’au XVIIIe siècle, il y avait encore une certaine porosité entre les théories et pratiques de ces deux champs (Cohen, 1981 ; Bret, 2017; Traversier, 2021). Puis, avec le développement et l’institutionnalisation des disciplines, les arts et les sciences ont eu tendance à s’autonomiser aux XIXe et XXe siècles. Reste que par-delà leurs spécialités, ces domaines ont fait l’objet d’un traitement historiographique similaire : les historiens ont longtemps considéré la réalité parisienne comme représentative de l’ensemble du territoire français. L’absence de prise en compte des sources relatives aux provinces semble encore présente, malgré les apports historiographiques récents, contribuant à une vision unilatérale et diffusionniste des savoirs et des pratiques. Mlle Montansier, célèbre entrepreneuse de spectacle active entre les années 1770 et 1810, a ainsi souvent été étudiée à l’aune de sa seule activité parisienne, occultant sa carrière en province où elle exploite son privilège dans les villes de Rouen, Caen, Orléans, Nantes et Le Havre. La passerelle de Louis Pasteur entre monde académique et monde industriel a pour origine son installation à Lille entre 1854 et 1857, où il prend ses premiers brevets d’invention sur les fermentations, élément marquant de la dimension entrepreneuriale de son activité. Ces deux exemples montrent que les villes de province peuvent être sources d’opportunités de carrières différentes de celles qu’offrent Paris et de la complexité des trajectoires de carrière dans les mondes savants et artistiques. Dès les années 1970, des travaux ont commencé à redonner leur place aux institutions provinciales, notamment ceux de Daniel Roche sur les académies au XVIIIe siècle (Roche, 1978) ou ceux de Mary Jo Nye sur les facultés des sciences à la fin du XIXe siècle (Nye, 1986).

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